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aprés le silence,un nouvel ouvrage

19 Décembre 2014 , Rédigé par Gilbert VINCENT CABOUD Publié dans #poéte ouvrier

Bonjour,

en ces temps frileux couards et humides où tout se recroqueville,, dés le 5 février 2015 va paraitre mon prochain bouquin qui mêle constat de désespérance et chaleur humaine dans une plaine où les fantômes l'emportent sur le réel....

Les quatre saisons de Rimbe

Les enquêtes du poète libertaire

– Allô, Rimbe ?

En un instant, mon surnom de lycéen me revint à la mémoire :

« Rimbe ». C’est ainsi qu’ils m’avaient surnommé. […]

Et, voilà que, dans une matinée de février qui s’annonçait fade et

ordinaire, les gouttelettes cristallines d’une voix que je n’avais pas

oubliée ravivaient le passé :

– Rimbe, c’est toi ? Ici, c’est Lucie.

Dans la plaine de la Bièvre, rongée par les lotisseurs, dans un

temps où l’informatique efface la valeur du geste accompli, des

hommes disparaissent…

Rimbe, le poète libertaire, après avoir élucidé les meurtres de

Saint Antoine L’Abbaye, reprend du service sur les traces des

« évaporés ».

Gilbert Vincent Caboud avec ce nouvel opus met en scène

un monde en déséquilibre où la peur de l’éphémère côtoie une

envie de survivre à tout prix. Délaissant les clichés habituels d’une

campagne vernissée de bons sentiments, il nous livre un récit

bouillonnant, roman noir qui se mêle à la réalité rurale.

L’auteur :

Né en 1953 au Grand Lemps en Isère. « Poète ouvrier », employé de France Télécom, romancier,

jongleur de mots, Gilbert Vincent Caboud est conseillé artistique du festival « Textes en l’air »

de Saint Antoine l’Abbaye pour le volet poésie. Il est l’instigateur des pérégrinations poétiques.

Bibliographie

Poésie

Éditions Saint Germain des prés

L’haleine de verre (1976) (épuisé)

Éditions La vague à l’âme

Miettes d’hommes (1992) (épuisé)

Roman

Outre part éditions

Ne te fais pas de mauvais sang (1996)

Éditions l’Étoile du Sud

Contact Presse : Claudine Pasquier :

presse-ginkgoediteur@hotmail.fr

Ginkgo éditeur : 33 Boulevard Arago 75013 Paris

« Les quatre saisons de Rimbe » : un roman policier empreint de poésie

Dans son dernier roman « Les quatre saisons de Rimbe », Gilbert Vincent Caboud dresse, de façon fascinante, le portrait de gens ordinaires.

Des portraits touchants, dépeints avec sensibilité et poésie, auxquels le lecteur peut facilement s'identifier.

L'écriture fluide et légère de l'auteur décrit la détresse de certains personnages confrontés, dans le milieu des années 90, à la naissance de l'informatisation dans le monde du travail. Au fil des quatre saisons, une haletante intrigue policière, psychologique et amoureuse, se déroule dans la région de la Bièvre et du Sud-Grésivaudan.

Trois hommes, unis à l'adolescence par la débauche et la révolte, se perdent de vue une fois devenus adultes. Vers l'âge de quarante ans, ils disparaissent mystérieusement les uns après les autres.

Rimbe, le personnage principal, enquête sur cette trouble affaire que les policiers ont classé dans le registre des fugues volontaires de personnes majeures.

Du début à la fin de ce livre poignant de 188 pages, les personnages se croisent, mais ne se ressemblent pas. Certains sont fatalistes et s'engluent dans une vie morne qui leur déplait mais dont, par manque de courage, ils ne peuvent s'extraire. Ils rêvent d'une vie différente mais la réalité et les drames les dépassent.

Ils se noient dans leurs angoisses. D'autres, malgré leurs fragilités, se rattachent à la vie et trouvent un certain équilibre grâce à leur travail, leur amis et leurs amours.

« Les quatre saisons de Rimbe » rappellent celles de Vivaldi. Les phrases sont musicales. Le texte est rythmé. L'auteur narre, avec subtilité, la perte d'une certaine moralité sociale qui plonge les individus dans un profond mal-être, les déracine.

Il déplore la mécanisation et l'informatisation à outrance responsables de l'augmentation du chômage et condamne implicitement les conditions de travail très difficiles des salariés d'usine.

L'Homme est remplacé par des machines, à moins qu'il n'en devienne une lui-même. Des personnages du roman, un cordonnier, un régleur dans une centrale téléphonique ou un ouvrier spécialisé sur une machine, sont victimes de l'extinction latente des métiers manuels.

La suite dans notre édition du 19 septembre 2014


Article rédigé par :
Céline Mazet

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S
J'apprécie votre blog , je me permet donc de poser un lien vers le mien .. n'hésitez pas à le visiter. <br /> Cordialement
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